Ingrid St-Pierre tisse une liste de lecture, comme une invitation à flotter entre nostalgie et onirisme. Ici, les mélodies de Françoise Hardy murmurent des confidences intemporelles, Klô Pelgag éclabousse le paysage de couleurs insoupçonnées, Jean-Michel Blais fait danser les silences et Arielle Soucy habille la mélancolie d’une douceur feutrée. Chaque pièce choisie est délicate ou lumineuse, comme une fenêtre ouverte sur un monde sensible où l’émotion prime sur le bruit. On se laisse porter par des chansons qui, à l’image d’Ingrid, transforment le quotidien en un doux vertige poétique.